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Cycle Ob/Scène

Obscène signifie étymologiquement ce qui est hors de la scène, ce qui ne devrait pas être montré. Si l’on applique cette définition au domaine de l’art, on peut qualifier d’obscène tout ce qui n’est habituellement pas représenté au public, comme les activités d’atelier ou de studio, les recherches théoriques ou pratiques préalables, la création et ses modalités, l’écriture du geste, la préparation au mouvement, les protocoles d’interprétation ou encore, les différentes discussions concernant le projet avec les institutions, les lieux de diffusion ou les différents partenaires de production.

 

Ob/Scène s’intéresse aux à-côtés, aux préalables, à tout ce qui pourrait, d’une certaine façon, être impropre à la représentation et qui, pourtant, déploie tout un ensemble de matériaux chorégraphiques, plastiques, dramaturgiques et sensibles.

 

Avec ce cycle Ob/scène, nous cherchons d’une part à déplacer le centre d’attention de l’œuvre vers ce qui la précède ou vers ce qui est mis en jeu pour qu’elle advienne et d’autre part à ce que le regard du public ne soit pas porté sur la finalité mais sur le parcours de l’objet en question.

 

Pour le moment, nous nous sommes intéressés à la question du rituel matinal préalable à la journée de travail mêlant étirements, respiration et glissement vers un état modifié (Routine(s)), au travail de recherche en studio (Activité d’atelier) et à la qualité spécifique d’un corps en train d’élaborer une phrase chorégraphique (Écrire).

 

Dans un second temps, nous nous intéresserons aussi aux principes de l’audition, à la qualité spécifique d’un corps qui « marque » du chorégraphique ou à celui du plasticien qui construit une œuvre, à la question de transmettre aussi. 

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